Le monde en couleur
Le monde au crayon de couleur
Le monde en couleur
de Maryse-Anne Couteau
Artiste dessinatrice
Le dessin au crayon de couleur n’est pas qu’un jeu d’enfant. J’utilise depuis toujours cette technique peu répandue chez les adultes qui permet… de tout faire.
Si la couleur ne m’a pas accompagnée dès mes tout premiers dessins, elle s’est très vite affirmée avec force, définissant des objets aux contours nets et tranchés. Puis elle s’est adoucie pour révéler des glissements, ménager des passages d’une forme à l’autre, suggérer des transitions dans l’espace et le temps.
Présenter toutes ces œuvres n’a pas été une tâche facile. Elles sont nombreuses et se prêtent à plusieurs classements. Malgré tous mes efforts, les divers regroupements proposés ici, en fonction de leur taille, de leur thème principal, de leur orientation, en laissent un certain nombre de côté, ce qui n’affecte en rien la force du lien qui m’unit à eux et ne diminuera pas, du moins je l’espère, l’intérêt que vous leur porterez.
Je vous invite à découvrir ces créations et vous souhaite un bon voyage au pays des crayons de couleur.
Si la couleur ne m’a pas accompagnée dès mes tout premiers dessins, elle s’est très vite affirmée avec force, définissant des objets aux contours nets et tranchés. Puis elle s’est adoucie pour révéler des glissements, ménager des passages d’une forme à l’autre, suggérer des transitions dans l’espace et le temps.
Présenter toutes ces œuvres n’a pas été une tâche facile. Elles sont nombreuses et se prêtent à plusieurs classements. Malgré tous mes efforts, les divers regroupements proposés ici, en fonction de leur taille, de leur thème principal, de leur orientation, en laissent un certain nombre de côté, ce qui n’affecte en rien la force du lien qui m’unit à eux et ne diminuera pas, du moins je l’espère, l’intérêt que vous leur porterez.
Je vous invite à découvrir ces créations et vous souhaite un bon voyage au pays des crayons de couleur.
Les visiteurs inattendus
Le livre des enfants sages
Le diable à la poursuite des éléphants
L’année double
La blessure
La blessure
Dessin sur papier au crayon de couleur
25 cm x 25 cm
Nous avons tous des blessures.
Souvenirs des coups que nous avons reçus, des chutes que nous avons faites, des vexations dont nous avons été l’objet, des injustices que nous avons subies, ces marques sur notre corps, ces traces dans notre esprit nous font encore souffrir.
Nous nous penchons souvent sur ces cicatrices douloureuses, pansons ces plaies ouvertes et cette complaisance envers nous-mêmes, qui ravive nos souffrances et nous empêche d’avancer, nous fait oublier que nous avons aussi des ailes.
Des ailes invisibles pour rejoindre la cité de lumière à l’architecture idéale, reflet extérieur de la perfection qui nous habite et que ne peut troubler aucune des vicissitudes de ce monde, cette cité qui paraît si lointaine alors qu’elle est si proche, à vol d’oiseau.
Les Dieux du Nô 1
Maison de poupées 1
Les trois dessins suivants (13 cm x 22 cm) composent la série « Maison de poupées » :
– L’échange interrompu
– L’attente déçue
– La rencontre inattendue
L’adulte que je suis aujourd’hui se demande quels échanges la petite fille que j’ai été a eu avec ses poupées, ce qu’elle attendait de ces jouets adorés et ce qu’elle en a reçu qui était, bien entendu, tout autre que ce qu’elle pouvait imaginer.
– L’échange interrompu
– L’attente déçue
– La rencontre inattendue
L’adulte que je suis aujourd’hui se demande quels échanges la petite fille que j’ai été a eu avec ses poupées, ce qu’elle attendait de ces jouets adorés et ce qu’elle en a reçu qui était, bien entendu, tout autre que ce qu’elle pouvait imaginer.
Destinées
Les fées
Les Fées
Je te regarde et tu m’émeus.
Tu parles sans arrêt
Et tous tes petits mots,
Dits de ta petite voix,
Construisent un monde à toi,
Un petit monde à part,
Peuplé de belles dames
Que tu cherches sans cesse
Dans notre monde à nous,
Ce monde sans poésie
D’où les fées sont absentes,
Ces fées qui n’ont pas pu,
Ou qui n’ont pas voulu
Te donner tout ce qui,
Dans notre monde réel,
T’aurait permis de vivre
Une vie sans histoire,
Où l’on rêve quand on dort,
Seulement quand on dort.
Toi tu rêves tout le temps.
Ces dames dont tu parles
Sont-elles les bonnes fées
Qui ont fait de ta vie
Ce jardinet secret
Où tu te réfugies
Lorsque tu ne peux pas,
Lorsque tu ne veux pas
Nous dire ce que tu vis ?
Rêve, mon fils, rêve ta vie.
Les clowns
Les Clowns
Je te regarde et tu m’amuses.
Tu vas, tu viens, tu montes
Et tu descends, tu joues…
Avec tes petites mains
Tu disposes les assiettes,
Les verres et les cuillers,
Tu joues à la dinette.
Un journal déchiré,
Mis en petits morceaux,
Et voilà la salade.
Tiens, ça, c’est du poisson,
Oh ! des coquilles Saint Jacques !
Que c’est bon, les coquilles !
Puis tu prends tes poupées,
Elles sont belles les barbies.
Tu pousses tes voitures,
Boum ! un carambolage !
Gros ours est fatigué,
Tu montes le coucher.
Tu aimes les colliers
Mais tu les crains aussi.
Jamais autour du cou,
Juste du bout des doigts…
Là, tu fais le ménage,
Passes l’aspirateur, ah ! l’aspirateur !
Tu n’a ni frère ni sœur
Mais tu n’es jamais seul…
Joue, mon fils, joue ta vie.
Les scribes
Les Scribes
Je te regarde et tu m’inquiètes.
Car tu ne sais pas lire, tu ne sais pas écrire, tu ne sais pas compter.
Que vas-tu devenir ?
Oh ! tu en as, des livres…
Tu consacres du temps
A regarder les pages
De ces livres d’images
Au texte indéchiffrable.
Ces mots que l’on écrit
Afin de donner sens
Aux formes et aux couleurs
Sont pour toi lettre morte.
Alors tu dis l’histoire
De tous les personnages
Qui peuplent ces récits.
Mais parfois tu t’énerves.
Tu arraches, tu déchires,
Tu mets en mille morceaux.
Maman est très fâchée,
Non, cela n’est pas bien…
Pardon, maman, pardon,
Mais tu sais, tous ces mots
Que je ne comprends pas…
Ca va, ne t’en fais pas…
Quelque part c’est certain
Un mage, un magicien
Sur du papier de soie,
En lettres écarlates,
Ecrit, mon fils, écrit ta vie.
Les génies
Les Génies
Je te regarde et tu m’apprends
Tu m’apprends qu’on peut dire
Autrement qu’en parlant,
Qu’il y a d’autres signes
Que ceux que l’on écrit,
Des signes éphémères,
Qui naissent et disparaissent.
Comme toi, comme moi,
Ils ne font que passer
Et il faut l’accepter.
On dirait que tu sais
Un langage secret,
Un langage oublié,
Que contrairement à nous,
Tu gardes au fonds de toi,
Bien au chaud, bien vivant.
C’est avec tout ton corps
Que tu le fais chanter
Et par toi il raisonne
Comme au tout premier jour.
Et comme au premier jour,
Chaque jour près de toi
Je viens redécouvrir
Ce Verbe sans parole.
Alors renaît en moi
Cette envie de jouer,
Cette joie de rêver,
Que nous avons perdues.
Alors je sais que lorsqu’il le faudra,
Tu sauras, mon fils, changer ta vie.
Prismes
Ces six dessins au crayon de couleur de 20 cm X 55 cm chacun forment la série « Prismes ». Ils ont été réalisés dans l’ordre suivant :
– Panneau 4 : La question…
– Panneau 3 : …sans réponse
– Panneau 5 : La proie…
– Panneau 2 : …pour l’ombre
– Panneau 6 : La quête impossible…
– Panneau 1 : …les lieux interdits
Pour chaque panneau je me suis limitée à deux couleurs, ainsi l’ensemble fait le tour du cercle formé par les couleurs primaires et leur complémentaire :
– Orange et jaune pour le 1
– Jaune et vert pour le 2
– Vert et bleu pour le 3
– Bleu et violet pour le 4
– Violet et rouge pour le 5
– Rouge et orange pour le 6
L’empreinte du chat
Le monde au crayon de couleur Fin